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Tri sans prise de tête

19 juillet 2012

Démontage et remontage de cassette

Toujours à la demande des mêmes...

Matériel :

  • fouet à chaîne,
  • extracteur adapté à la cassette (Campagnolo ou SRAM/Shimano),
  • clef à molette,
  • serrage rapide usagé

Étapes :

  • retirer le serrage rapide de la roue,
  • placer l'extracteur sur l'écrou de roue libre de la cassette,
  • maintenir l'écrou en place à l'aide du serrage rapide usagé,

    K7-écrou

    Visevisevise !

  • poser la roue sur les genoux, poser le fouet à chaîne sur l'un des derniers pignons de la cassette (cf photo) et dévisser l'écrou de roue libre,

    K7-démontage

    Gnagna !

  • retirer la cassette (ne pas oublier la petite rondelle côté roue pour les cassettes Shimano 10v),
  • pulvériser du dégraissant sur les deux côtés des pignons et sur les entretoises,

    K7-demontee

    Hooo !

  • bien frotter les pignons au chiffon,
  • nettoyer le corps de roue libre au chiffon,
  • regraisser le corps de roue libre,
  • remonter la cassette en respectant l'ordre des pignons sans oublier les entretoises,
  • visser l'écrou de roue libre à la main le plus loin possible,
  • poser l'extracteur,
  • maintenir l'extracteur en place à l'aide du serrage rapide usagé,
  • serrer bien fort à l'aide de la clef à molette

PS : Ce vélo n'est toujours pas le mien !

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19 juillet 2012

Nettoyage de vélo

À la demande générale de Bruno et Laurent...

Matériel :

  • son vélo... sale, mais pas trop, parce qu'on fait un petit peu attention à son vélo tout le temps,
  • deux seaux, dont un bien propre,
  • deux éponges, dont une bien propre,
  • deux chiffons, dont un bien propre,
  • une brosse à poils souples,
  • du liquide vaisselle,
  • une bombe de dégraissant,
  • une bombe d'huile à chaîne,
  • un repose-chaîne ou un vieux moyeu très fatigué avec sa cassette,

En option :

  • une brosse à dents usagée,
  • un pied de travail,
  • un écrou à cassette, un fouet à chaîne et une clef à molette,
  • de la graisse

Étapes :

  • fixer le vélo sur le pied de travail,
  • pulvériser du dégraissant sur toute la longueur de la chaîne en protégeant le cadre et les roues à l'aide d'un chiffon et laisser agir,

    Nettoyage-chaînePchiiii !

  • démonter les roues,
  • poser la chaîne sur le repose-chaîne ou le vieux moyeu,
  • préparer le seau de nettoyage en y mettant du liquide vaisselle, de l'eau chaude, puis de l'eau froide pour obtenir une eau tiède, mais pas trop chaude,
  • préparer le seau d'eau de rinçage en remplissant le seau propre d'eau claire froide,
  • si la cassette est vraiment sale, la démonter à l'aide des outils adéquats ; nettoyer chaque pignon en l'aspergeant copieusement de dégraissant et en frottant au chiffon,
  • si la cassette n'est pas trop sale, asperger celle-ci de dégraissant et laisser agir,
  • nettoyer la roue avant en frottant d'abord à la brosse, bien imbibée d'eau tiède, les deux côtés de la jante, puis les rayons et le moyeux ; repasser sur ces endroits à l'éponge,

    Nettoyage-roueFrrrttt !

  • mêmes opérations sur la roue arrière, en frottant en dernier avec la brosse la cassette,
  • rincer très, très abondamment les deux roues à l'eau froide,
  • les laisser sécher les deux roues (on peut frimer en les appuyant l'une contre l'autre),
  • à l'aide de l'éponge, nettoyer le vélo de haut (selle et guidon en premier) en bas,

    Nettoyage-selleSchlip !

  • à l'aide de la brosse et éventuellement de la brosse à dents, nettoyer l'intérieur des freins, puis les dérailleurs et la chaîne,

    Nettoyage-freinsFritfrit !

  • ne pas hésiter à revenir sur les parties difficiles,
  • rincer très, très abondamment d'eau froide à l'aide de l'éponge propre,

    Nettoyage-Rincage

    Plicplic !

  • essuyer avec le chiffon propre le vélo de haut en bas, quitte à changer pour le chiffon un peu moins nickel pour les parties anciennement très souillées (chaîne, plateaux, etc),
  • essuyer les roues à l'aide du chiffon propre,
  • si la cassette a été démontée, graisser le corps de roue libre et remonter la cassette,
  • refixer les roues,
  • pulvériser l'huile à chaîne sur toute la chaîne en protégeant le cadre et les roues à l'aide d'un chiffon de la même façon que le dégraissant a été pulvérisé à l'étape 2 ; la chaîne peut être laissée en l'état pour 24 heures, le temps de laisser l'huile entrer par où elle le doit ; bien nettoyer au chiffon avant d'aller rouler par contre !
  • admirer son travail, parce qu'il n'y a pas de raison !

 NB : Le vélo présenté sur les photos n'est pas le mien !

12 avril 2012

Pas mort...

Juste en suspens !

12 décembre 2010

Triathlon d'Antibes - 12 décembre 2010

Difficile de conserver la motivation intacte pour cette fin d'année. Une météo capricieuse, un penchant affirmé pour des pauses de mi-journée tout sauf sportives, quelques douleurs ici et là (dont une inquiétante), des séances d'entraînement très courtes, aucun enchaînement, et aucune sortie à pieds depuis la Coupe de France, sauf un peu de fartleck en début de semaine. Reste la fraîcheur, mais mon entraînement général n'a jamais été aussi léger avant une épreuve (même à la mi-août '95).
Accompagné pour une fois par toute la famille, Yogui m'ayant assuré de mon inscription sur la route, tâchons juste de bien faire.

Étant un peu à la bourre pour raison de garde d'enfants, mon échauffement est nul en natation, mais bizarrement, dès le départ, je trouve tout de suite ma place. Aucune bousculade, aucune gène, pas de vagues. Facile de trouver sa trajectoire dans ces conditions. À part une ou deux erreurs de trajectoire après la première bouée, tout le reste se déroule sans histoire. Mon manque de pratique m'explose à la figure lorsque je vois les membres du premier paquet, puis deux concurrents me dépasser et s'éloigner franchement. Peu importe, j'essaie tant bien que mal de tenir ma natation dans le registre propre, même si je me sens très raide (froid et le retour des douleurs à l'épaule gauche, l'inquiétant). Le retour face au soleil n'est pas évident, mais mon axe reste le bon. Dans la dernière ligne droite, on me chatouille toujours les pieds. J'ai servi de poisson-pilote pour un ou deux concurrents, dont Christophe que je n'attendais pas si bien placé. Sachant qu'il roule fort, ça promet...

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Déjà épaule contre épaule

Ma transition est assez rapide. Une légère sensation de froid quand même, hein bon, malgré tout.

À vélo, il va mettre impossible de lutter contre Christophe. Ma pratique triathlétique plus dense me permet de prendre temporairement les devants : les chaussures fixées aux pédales représentent un bon gain de temps... même si je frise la correctionnelle avec cette chaussure droite qui manque de se faire la malle ! Glps, c'est passé tout près ! Cet incident passé, je me concentre pour trouver une allure qui conviendrait à vingt kilomètres de contre-la-montre, effort que j'ai oublié depuis début octobre. Les premiers kilomètres sont un régal avec cette route qui serpent le long de la mer calme. Dans la bosse du Cap d'Antibes, Christophe passe très fort : impossible à suivre. Dans les coups de cul qui suivent, il s'éloigne franchement. Là encore, le manque de pratique est cruel. Tant pis pour cette partie, courons avec la tête : tenir un bon rythme, jamais dans le rouge. Suite à la descente du Cap, nous passons du côté est, qui est un peu plus frais, moins ensoleillée. La côte fait plus urbanisée. C'est moins plaisant. Seul, sans point de mire (à part Christophe de temps à autre qui devient de plus en plus petit, c'est dire), il me semble qu'il faut beaucoup de temps pour rejoindre le rond-point où nous prenons enfin la dernière ligne droite (avec une bonne montée en trois paliers). En bas de la descente après la bosse, une moto arbitrale et une voiture m'écartent de la bonne trajectoire dans le rond-point. J'essaie de repérer mes ouailles dans la "foule," mais ils semblent pas être là. Yogui m'encourage à récupérer du monde devant. J'espère qu'il ne pense pas à Christophe, parce que là, c'est cuit.
De retour sur la côte ouest, Christophe est de nouveau visible. L'écart a grandi, mais pas énormément. Intéressant. Je double les derniers concurrents qui ont passé un bon, bon moment dans l'eau, et sans doute à se sécher. Dans la bosse, je reprends enfin un concurrent et fais l'effort dans les coups de cul pour créer un écart. Dans la descente, un nouveau point de mire s'offre à moi. L'écart diminue doucement, puis assez vite dans un faux-plat où pour la première fois, je "fais la course" ! La présence de mes trois supporters préférés me motive maintenant. Mon allure devient un peu plus adaptée à la distance. La dernière montée se passe pas mal. Alors que je prépare ma transition, Nicolas Frossard me dépasse au tout dernier moment, mais il roule pour un relais. Des encouragements personnalisés me parviennent à l'oreille. Chouette !

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Nicolas finit son relais juste avant moi : sympa, ce retour !

Ma transition se passe très bien, et le speaker annonce que Christophe s'élance en tant que premier individuel. 1 + 1 = 2 ! Mmmh, c'est intéressant, ça.

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Bon, maintenant reste à voir si j'ai bien géré !

Hormis l'obligatoire bonne grosse alerte pour chacun des deux mollets, le début de la course à pieds se passe bien, très bien. Ma prudence cycliste paie. Depuis le temps que je sais qu'en me tenant, la fin de course se passe bien mieux, en individuel, il m'est toujours aussi difficile de le réaliser. Là, pour le coup, le manque de préparation m'a rendu prudent jusqu'ici et mon état de fraîcheur est impressionnant. Suffisamment d'ailleurs pour me faire croire que je peux me rapprocher de Christophe, même si son niveau pédestre m'est totalement inconnu. Il est là-bas à cent, cent cinquante mètres peut-être plus : mon jugement laisse à désirer. Au bout de quelques centaines de mètres, je note sa foulée peu aérienne, légèrement heurtée. Non que je sois un modèle, bien au contraire, mais les années d'expérience m'autorisent à m'avancer un peu sur l'état d'un athlète que je côtoie. Le bord de mer est toujours un régal. Courir au bord de l'eau ainsi est encore plus plaisant qu'à vélo. Même s'il y a plus d'un an, je connaissais des moments assez pénibles à cet endroit, le ruban de bitume que je dévore là est un de mes lieux préférés toutes courses confondues.
Trêve de lyrisme pour me concentrer sur l'objectif : au moins revenir sur Christophe. Le garçon est sympathique. Ce serait bien de finir ensemble, si personne ne rentre de l'arrière. Pour les trois au bord de la route qui n'ont pas la chance d'être là, je dois au minimum m'accrocher pour me donner a minima la possibilité de tenter un truc à l'approche de l'arrivée. Un instant pour s'inspirer mentalement de "Tonton Jens" et en route pour ce qu'il adviendra ! Visuellement, l'écart semble se réduire, se réduire tout doucement. Christophe se retourne un instant pour juger de l'écart. Bon, ça, il n'est pas forcément serein ! Ma position de chasseur est idéale pour caler mon allure. La partie tournicotante et légèrement bosselée me permet de gagner quelques mètres. Au pied de la bosse, l'écart approche les trente mètres, puis quinze mètres au sommet. En descente, je temporise pour finalement arriver à autour d'épaule de Christophe alors qu'il reste environ deux kilomètres. En a-t-il gardé sous la semelle en me laissant espérer ? Sa respiration rapide me laisse croire le contraire. Il parvient quand même à prendre un peu le large lorsqu'un relayeur nous dépasse. L'écart reste aux alentours des vingt mètres. Mais, petit à petit, de nouveau, malgré une bonne alerte tenace à la cuisse droite, je recolle pour arriver au bas du dernier faux-plat, endroit favorable à mon profil pédestre. En passant quinze centimètres devant pour titiller l'ancien coursier, Christophe réagit comme je l'espérais en accélérant sans prendre le large. Mon contre ne lui laisse pas de chance semble-t-il. Quatre ans auparavant, on me tassait dans le dernier virage pour la neuvième place. Là, le scénario est différent, fort heureusement. Un bref regard en arrière et je peux un peu me lâcher pour profiter des tous derniers mètres ! Inimaginable !

 P1180011
Flagrant manque de respect à l'aîné

Ma fin de course est donc meilleure qu'en 2006. À l'arrivée, un peu déçu pour Christophe qui est franchement un super mec ! Mais bon, à vaincre sans péril... Merci de m'avoir "poussé" ainsi ! À charge de revanche l'année prochaine !
Ma saison se clôt sur un évènement inespéré, qui plus est devant mes proches. La meilleure leçon à retenir reste à appliquer la patience à vélo pour enchaîner presque tranquillement ensuite.

Nat'  : 12'03" (830 m)
Vélo  : 27'20" (17,5 km - à 150 pulses de moyenne !)
Càp   : 19'52" (5,33 km)
Total : 59'14" (1/60)

Une bonne petite blague...

25 octobre 2010

Gentlemen de Sanary - 24 octobre 2010

Quel plaisir de retrouver le difficile circuit de Sanary pour une nouvelle édition de la gentlemen en compagnie de mon ami, le Pat' ! Cette année, mes cannes sont plus adaptées à un usage vélocipédique et malgré une sorte de coupure, ma forme du jour forcément meilleure : pas de séance de 10 x 1000 m à pieds la veille. Une légère pluie tombe au moment où nous entamons notre reconnaissance, juste de quoi faire remonter le gras de la route. Le maître mot sera donc sécurité, même si bien sûr l'envie de bien faire est là.

Pat_et_Chamach2
L'œil du panda

Le départ comme un balle du Patou me surprend bien moins que l'année dernière. Je brise un peu la stratégie mise en place en prenant les devants dans la partie descendante, mais m'y conforme un peu plus tard en laissant Patrice négocier le premier rond-point, toujours piégeux. La relance se passe bien pour nous mener au deuxième rond-point que j'aborde en tête. Relance en douceur, et Pat passe un bout. Dans la partie plate, nous déposons une équipe avant de passer un virage qui peut se passer à fond, mais que j'ai toujours des difficultés à prendre. Le troisième rond-point avec son passage piéton en sortie est pris sans aucun risque. Dans le faux-plat montant, Patrice me demande de lever un peu le pied. Ça se passe bien mieux que l'année passée pour moi. Notre cohésion est également meilleure : merci , l'expérience. Voici le juge de paix : un coup de cul qui ne ressemble à rien, mais qui plante. Ma descente de chaîne sur le petit plateau est aléatoire. Note personnel : ne pas changer de marque de chaîne sans tester sur route avant une compétition. On est en 5'54" au premier tour.

Patrice passe bien mieux que moi et reprend les devants pour démarrer le second tour. Un peu de trafic à trois moments-clés, des trajectoires du coup loin d'être optimales, un passage du deuxième rond-point raté où nous perdons pas mal de vitesse, tout cela ne nous dévie de notre objectif : toujours plus vite. Toujours pas de risque dans l'avant-dernier rond-point. Je pense à la paraculaire de Pat qui semble décrocher dans certains virages. Le faux-plat passe pas mal. Nous abordons le coup de cul à fond sur un braquet bien trop grand, forcément. Cette année, je vais un peu plus loin que l'année dernière où j'avais coincé très vite au pied, mais Patrice passe bien sur. Je coupe le chrono au moment où il franchit la ligne : 11'59" ! Nickel !

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Coupage de ligne et pressure de bouton

Ma respiration se calme au bout d'un long moment. Patrice est un peu plus loin, pas dans un meilleur état. L'impression d'avoir fait une belle course, les sensations d'en vouloir encore et toujours plus au cours de l'épreuve, le plaisir d'avoir couru avec mon pote, tout cela me submerge. Terrible ! Le mauvais ressenti sur toutes les courses d'avant septembre s'est envolé. Le marathon de l'année passée est oublié.

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Malheureusement, la Zipp avant se sera aussi bien fendue !

8,4 km en 11'59" (pour mon cher gentleman, 12'02" pour mon chrono personnel) - 4 sur 70

PS : Énorme déception lors de notre tour de récupération. Le duo emmené par J. Longo nous dépasse : logique. Pour le fun et me jauger un peu, j'invite Pat' à les suivre à distance. Nous tenons plus que largement la comparaison jusqu'au moment où la dame se déporte sur la gauche de la route pour prendre la roue du scooter du président du club organisateur sur un bon kilomètre jusqu'à l'abord de l'ultime raidard ! P. Ciprelli assiste également à la scène sans moufter. De moufter, je ne peux m'empêche par force voix et sifflements ! Quelle honte de voir ce type d'attitude ! Quelle honte de constater que nous gênons les chronométreurs lorsque nous évoquons la triche ! Quelle honte de voir le concurrent portant le dossard se défaussant sur son poisson-pilote ! Quelle honte de voir les protagonistes nier même la véracité de cette triche !

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18 octobre 2010

Triathlon du Cap Sicié - 17 octobre 2010

En pleine préparation vespérale de l'accueil de mes invités du soir, je parviens quand même à porter ma main vers mon téléphone chantant "That's the Way I Like It" à tue-tête pour entendre la voix du Viok s'inquiéter de mon planning matinal du lendemain : "ça ne te dirait pas de piquer une petite tête à la fraîche pour un petit 1500 m NL en eau libre ?" Pour faire court, un cycliste et une coureuse à pieds cherchent de quoi compléter un relais sur le triathlon du Cap Sicié. N'ayant jusque là appartenu qu'à des équipes de copains, il s'agit en quelque sorte d'une première et sur un 1500 en plus. "Banco !" m'entends-je répondre sans même avoir réfléchi (marque de fabrique).

Me voici donc à la fraîche (et pour le coup Pat a bien visé) à saluer et discuter avec les collègues du club. Vers 8h45, je fais connaissance avec la coureuse à pieds, Eugénie, duathlète de D1. Le cycliste s'étant présenté comme meilleur de vélo de l'année passée (correction : Olivier Marceau), l'équipe tiendra peut-être la route face à l'équipe comprenant Carl Blasco et Alexandra Louison. Les minutes s'écoulent doucement. L'heure du départ approche. Et si nous nous approchons de quelques cyclistes dont le maillot n'évoque pas les clubs de Côte d'Azur, impossible de retrouver notre relayeur... Quel regret d'avoir un peu flemmardé ce matin en ne prenant pas le vélo. Il faut s'en remettre  à une annonce du speaker pour compléter notre équipe par Anne, concurrente du triathlon qui se sent plus à même de se contenter du vélo. Il est 9h20. Le départ des relais est prévu pour 9h40.

IMGP0405
Les pingouins ne sont pas encore de sortie

Pas de temps pour un réel échauffement. J'apprécie de me retrouver parmi les autres pingouins qui partent pour le CD, et encore plus de les voir partir tous groupés. Avec 16 concurrents sur le relais, il n'y a pas de bagarre à attendre. Un petit tour dans l'eau ajuster la combinaison et pour se rendre compte que l'eau est fichtrement agréable, et je me place prêt de Jérémy pour le départ. Et nous voici partis quelques minutes après la course individuelle ! Jérémy se vautre lamentablement au bout de 15 mètres, me faisant pouffer de rire au moment où je plonge à mon tour. Me voici devant... pour 12,30 mètres avant que Jérémy ne repasse fort logiquement. Les grosses bouées rouges sont aisément repérables. Aucun problème d'orientation. pour filer vers la première qui est juste en face. Le faible nombre de concurrents fait que nous sommes tous à l'aise. Assez vite, je regrette mon départ un peu trop violent. Le mode "à bloc" est déjà enclenché. Par contre, peu de temps après avoir viré la première bouée, me voici déjà dans les pieds du dernier concurrent du CD ! L'écart entre la tête de course et lui est énorme ! Je note aussi la présence d'un nageur à ma hauteur qui tient mon rythme. Il s'agit d'une nageuse d'un relais, et sans doute finaude et expérimentée, car elle se cale dans mon sillage de façon à être protégée de la houle. Bien joué. On tient exactement le même rythme malgré notre retour sur d'autres concurrents. Le passage de la seconde bouée, ni le retour vers le passage à l'australienne ne créent d'écart.

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Mais elle va me lâcher, oui ?

Mireille est là pour témoigner grâce à la photo ci-dessus que je gère mieux ma sortie de l'eau que la Raphaéloise. Espérant la décrocher grâce à cet intermède, je me rue sur la plage. Au retour (difficile) à l'eau, peine perdue : mon accompagnatrice est toujours là. Elle gère globalement mieux le trafic, sachant se protéger de la houle grâce aux concurrents que nous remontons toujours. Au passage de la dernière bouée, elle passe à la corde, alors que je me contente de l'extérieur. Cette trajectoire plus la perte de mon bonnet que je rattrape pour le glisser dans ma combinaison lui permettent de prendre un peu le large. Ma trajectoire finale n'est pas non plus très tendue. Une fois le cap corrigé, il est bientôt temps de rejoindre la berge pour filer vers la transition. Dans ces moments tels que cette dernière ligne droite où je voudrais augmenter significativement ma vitesse de nage, je me rends bien compte qu'un vrai nageur serait capable de le faire. Là, un nageur d'opportunité qui ne pratique ce sport, même s'il est appréciable, ne dispose pas de la capacité d'accélération d'un vrai nageur.

La Raphaéloise est facile à repérer : elle court plus vite que tous les autres et ne tente pas d'ôter sa combinaison. Quelques slaloms entre les concurrents et je parviens juste à la passer avant d'entrer dans le parc. Le transfert de puce se passe bien et Anne file vers son destin de cycliste.

Un peu hors de forme, elle prendre 1h45 pour les 42 difficiles kilomètres. Eugénie enquille les dix bons kilomètres aux alentours des 43'. Le temps pressent, il me faut quitter le site avant la remise des prix. Dommage de n'avoir pas pu plus profiter de l'ambiance de ce presque dernier triathlon de la saison.

Nat' : 22'03 (4ème sur 16)
T1   : 0'55"

13 octobre 2010

Coupe de France de Triathlon à Parthenay - 9 octobre 2010

Pour ma troisième participation à la Coupe de France, Tom et moi retrouvons le circuit de l'étape par équipe de la D2 en 2009. Souvenirs mitigés donc, mais une forte envie de faire mieux dans un contexte différent. La pression induite par les résultats mitigés des deux courses précédentes me font me présenter dans un état de fraîcheur très moyen. Les nombreux fous rires lâchés pendant le trajet me permettent de décompresser. Cette année, l'encadrement m'a fait l'honneur de me nommer capitaine. La veille au soir, nous convenons avec Tom, Thomas, Florian et David de rejoindre T2 tous ensemble. On décide également qu'un collègue qui sera mal n'hésitera pas à lâcher avant la  course à pieds, sauf s'il s'agit de Tom ou de Flo. Seul Tom bénéficierait d'un changement de roue s'il s'agit de l'avant. Quelle simplicité que de s'accorder avec les membres de cette équipe qui pensent d'abord au collectif ! Tout le monde sait que chacun jouera le jeu et ira dans le même sens. Malgré mes taquineries constantes sur les capacités de l'un ou l'autre, je sais que l'ensemble est cohérent.

Une pollution bactériologique empêche le déroulement de la natation dans le plan d'eau du Thouet. Les organisateurs parviennent à se retourner vers la piscine municipale toute proche. Notre stratégie initiale concentrée sur l'entrée dans l'eau est revisitée par le Coach Fifi qui demande à Tom de pousser le nageur le moins à l'aise, ie ma pomme alias le "super tanker."  Poor Tom, chanterait Led Zeppelin ! D'autres équipes ont brillamment mis en place cette stratégie. Merci, Fifi, pour le seul bout de coaching, c'en était un bon !
La tension monte doucement jusqu'au moment où le starter donne le départ depuis l'extérieur de la piscine. À la suite de Thomas chargé du difficile tempo natatoire, je plonge (!) comme un nageur expérimenté pour 525 m. Ouf, première bonne nouvelle : une mince couche d'air et de plastique sépare ma cornée de l'eau. Le premier 50 est trop rapide d'après le chrono des copains placés dans les gradins. Au milieu du bassin, tout d'un coup, je me sens surfer ! Excellente, cette sensation de savoir nager tout d'un coup ! Tout le mérite en revient à Tom qui me chaperonne déjà. Dans certaines longueurs, il me pousse tellement que j'en viens à remonter Thomas jusqu'aux genoux ! Impressionnant ! Mais cela cesse à mi-distance. Ne sachant pas culbuter (!), je m'applique sur mes virages et mes coulées pour tenter de récupérer un peu du temps perdu. Je ne vois donc pas que Flo est en légère difficulté. Ayant tout le loisir de s'adapter, Tom descend l'aider. L'allure menée par Thomas me convient bien. Les sensations de glisse sont présentes. Ayant rapidement perdu le fil des longueurs, je lève à tout hasard les yeux pour lire sur la pancarte qu'il reste 75 m à parcourir. Très vite, arrive le moment redouté de la sortie du bac. A priori, je m'en tire presque correctement.

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Confiture de vélos

Se déroulent 600 m de tapis rouge jusqu'à la première transition. Tom ayant son vélo placé pour être enlevé rapidement me dépasse à 25 km/h. Le festival a déjà commencé. Flo puis David me dépassent aussi. Prenez de l'avance, les gars, vous en aurez bien besoin !

D'un commun accord (forc ément), nos chaussures sont fixées aux pédales et les deux plus rapides dans cet exercice, Tom et David, font la bosse initiale. Lorsque les pourcentages diminuent, je prends ma place préférée pour assurer la première descente, puis les faux-plats qui suivent. David passe devant à quelques reprises pour relayer un train que j'espère être le plus constant pour les copains derrière. En tout cas, jamais je ne me retourne, comptant sur leur capacité à me prévenir en cas de souci. Les faux-plats, montées, virages et autres relances se succèdent vent de dos pour nous mener vers la descente principale où j'assure la totalité du train. Les sensations sont géniales. Je sais pourquoi je suis là, dans cette équipe, à ce moment-là. Il me semble, modestement, être un skieur de descente enchaînant les virages sans difficulté autre qu'une petite alerte de la roue arrière sur un virage à droite. Arrive la bosse piègeuse car abordée très vite dans laquelle David me relaie comme convenu. Le reste du circuit est à ma charge. Super revêtement, descente, faux-plat, descente : le bonheur !

 

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Là, héros dynamique !

Au retour dans la ville, nous devons aborder un virage à droite masqué. Les copains des équipes masters et jeunes sont sans doute présents pour nous encourager, mais ma concentration ne me laisse comme loisir que de viser l'entrée du virage et l'angle optimal de sortie. Ma relance en douceur ne semble pas convenir à David (qui m'annonce pourtant qu'il est dans le dur) et à Tom qui ne me laisse passer qu'à la défaveur d'un virage à 90 complètement loupé. D'accord, garçon, on va les travailler, ces entrées en courbe et ces points de corde ! Le reste du second tour est donc pour moi. En haut de la bosse, on me demande de baisser de rythme. Dans la descente qui suit, tristement, je note qu'un écureuil n'a pas résisté au passage d'une équipe. Parlant d'équipe, celle que j'aperçois au loin devient mon objectif non avoué. Relances, faux-plats, virages assurés, descentes reviennent, se succèdent. À deux ou trois reprises, il me faut lever un peu le pied.  David ne passant plus, Tom se propose de prendre un relais alors qu'on aborde l'endroit où le vélo de chrono fait le plus merveille : "laisse faire le Cervéliste ! Tu reviendras en deuxième semaine lorsque tu seras dignement équipé !" Le second passage dans la longue descente se passe donc comme le premier. Les sensations sont toujours aussi bonnes. Les copains m'indiqueront après la course qu'ils roulaient bien calés sans donner un coup de pédale ou presque. Sachant que nous évoluons à plus de 50 km/h et approchons les 60 par endroits, c'est une belle satisfaction ! L'équipe devant est devenue plus qu'un point de mire : une victime ! Leur cas est réglé dans l'ultime bosse que je monte un peu fort par rapport au rythme tenu jusqu'à présent. Heureusement, il reste un bout de descente pour se refaire la cerise.

L'arrivée à T2 est toujours aussi impressionnante à Parthenay, donnant l'impression de plonger à 40 km/h dans le parc avec ce monde massé sur les côtés. À la descente du vélo, les cannes répondent super bien, incomparablement mieux que la dernière fois ici où il m'avait été pénible de simplement marcher. Nous sommes partis depuis 43' environ.

Ultime témoin de notre coordination d'équipe, à la sortie du parc, nous nous élançons à cinq comme prévu initialement. Génial ! D'autorité, je prends les devants pour donner un rythme aux alentours des 17 km/h que les coureurs doivent pouvoir encaisser sans trop de problème, mais qui ne traîne pas non plus. Mes sensations sont meilleures que sur ma dernière course individuelle. Tom et Flo ne tardent pas à passer et je dois rappeler aux deux "Kenyans" de lever le pied pour me laisser fixer l'allure. Thomas est toujours là après 1 km, je pense : il fait mieux que ses 500 m de l'année dernière. Bien joué, gars. Par contre, à mon grand malheur, on m'annonce que David a lâché. Quand cela va-t-il finir ? Trois coupes, trois courses à pieds à assurer : cette partie ne fait pas partie du contrat, bon sang ! Bon, quand on en arrive là, il faut assumer. Par contre, je ne peux assumer lorsque Tom se met en tête de me pousser au bout d'1,5 km : un peu prématuré. Heureusement et malheureusement, le circuit est très tourmenté, plus que certains cross. Bosses et virages s'enchaînent ne laissant que peu d'occasion de dérouler sa foulée. Dans les montées, l'allure reste encaissable et j'admire ce valent deux vrais coureurs dans les descentes. Flo est un peu dégingandé des membres supérieurs, mais envoie du bois. Tom semble lui encore plus facile. La deuxième moitié du circuit tournicote toujours à qui mieux-mieux : nous devons enchaîner relance sur relance. Voici le passage près de la ligne d'arrivée où se trouvent les copains du club. Les encouragements sont fournis et font du bien.

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Comment maintenir Tom à Flo ? Le Pelet !

Le speaker annonce le meilleur temps actuel aux alentours d'1h03. Passant en 53' environ, un simple (mais rapide) calcul m'indique que nous sommes dans le coup pour en être très proche à condition qu'on ne faiblisse pas. Tom ne m'en laisse de toute façon pas l'occasion puisqu'il me pousse comme prévu il y a (déjà !) 1 km. Mince alors, c'est passé bien vite. Bien que le circuit ne s'y prête pas, il trouve plusieurs occasions de m'aider. Ma grosse inquiétude vient des intestins qui me font "souffrir" comme jamais. Pour les deux coureurs qui m'accompagnent, pour les copains qui ne sont plus à ce moment-là avec nous, pour les copains du club sur le bord du chemin, je m'accroche. Les poussées me font vraiment gagner en vitesse. Dans les parties l'autorisant, nous soutenons un bon 17,5 km/h, voire plus. Constater que Flo ne vient pas prêter main forte à Tom me confirme que ça envoie ! Bon sang, ce p'tit gars vient quand même de gagner une course sur route il y a une quinzaine de jours.  Tom, lui, semble "facile" alors qu'il supporte un gros machin de 15 kilos de plus que lui.  Pour l'aider, j'essaye tant bien que mal de me "relâcher" (défense de rire !) malgré les douleurs intestinales. Apercevoir Copsté menant le team de Meudon à quelques encablures me sert de point de mire pour les derniers mètres. Sans doute frustré de n'avoir doublé qu'une équipe à vélo, rajouter une nouvelle équipe à pieds me semble obligatoire. Dernière ligne droite, mon ventre me laisse atteindre progressivement les 20 km/h. Tom n'a plus besoin de m'aider. On franchit la ligne tous ensemble en 1h03'10" !

Arriv_e_seniors
1 + 1 = 2

Le temps que le speaker nous annonce meilleur chrono provisoire parait très long, mais on l'a fait ! Parthenay est à une vingtaine de secondes. Les arrivées d'équipe s'enchaînent, mais nous gardons la satisfaction d'être cités comme meilleur temps plusieurs minutes. Cela récompense ma misère intestinale. David arrive une minute derrière nous : dommage, je pouvais presque relâcher. Fort logiquement, Thomas traîne déjà un verre à la main. L'arrivée des grosses écuries nous remet bien vite à notre 29ème place finale. L'objectif était de rentrer dans les 30 : c'est gagné !
Le lendemain, transformé en spectateurs, nous assistons aux excellents résultats des djeun'z qui remplissent largement le contrat avec une belle 7ème place (objectif 10) et des vioks qui conservent leur titre (objectif atteint) !

 

natation       :    7'49" (43)
T1 + vélo + T2 :   33'56" (33)
course à pieds :   21'26" (23)
total          : 1h03'10" (29)

Merci à tous les collègues pour ce beau déplacement ! De grands moments en mémoire !

3 octobre 2010

Triathlon de Carqueiranne - 3 octobre 2010

Après deux visites sur cette épreuve les années précédentes en spectateur, c'est en concurrent que je me présente cette année sur le triathlon de Carqueiranne. Un fort vent d'Est est bien établi et va rendre la course intéressante à vélo. Pour raison de sécurité (!), la natation est modifié pour inclure une sortie à l'australienne. Alors que je craignais déjà la distance entre la plage et la première bouée, cette modification du parcours tourne la course au ridicule. Les risques sont bien plus importants au passage d'une bouée où des dizaines de nageurs s'agglutinent qu'avec une bouée un peu plus éloignée où la sélection est déjà un peu plus établie.

Bref, placé en troisième rideau, mon départ devient difficile, sans accélérer. De toute façon, les vagues rendent la pose de la natation compliquée. Décidément, les vagues de la Méditerranée ne sont pas pour moi. Pour choisir la sérénité, je choisis de prendre large à l'extérieur pour la première bouée, et au passage de celle-ci, c'est n'importe quoi. Je dois être le quinzième nageur sur la largeur... de ceux qui passent cette bouée. Une belle vague me permet de prendre de la hauteur et de constater ainsi que plusieurs dizaines de concurrents vont faire plusieurs dizaines de mètres de moins que moi. Honteux ! Passons donc sur le reste de la natation qui n'aurait pas du avoir lieu.

jean_marc_et_flo_nat
Méduses ! Méduses pas chères ! Qui veut des méduses ?

La position induite par ma natation catastrophique me permet de disposer d'énormément de points de mire. Le drafting inhérent à un parcours peu compliqué est bien présent. Après la course, c'est toujours aussi affligeant d'entendre les commentaires des offusqués du "quel-drafting-sauf-pour-moi-bien-sur" ! Là, pour rejoindre la route du sel, puis sur la route du sel elle-même, ce sont des cyclistes agglutinés que je double. Certains n'hésitant pas même à s'abriter derrière des voitures !
Passons aussi sur cet élément désolant pour passer à ma progression. Les sensations sont rapidement correctes. Les cannes tournent bien. Même si je double "facilement" beaucoup de concurrents, mon objectif de rouler très fort en vue du prochain week-end occupe mon esprit. L'approche de la route du sel en faux-plat montant face au vent me permet de constater que je ne suis pas le seul à devoir m'employer, mais j'avance bien. En terme d'équipement, la prise de risque est importante avec l'usage de vieilles roues à jantes hautes (qui rendent le pilotage un peu aléatoire) et à pneus bien lourdes (pour profiter de l'inertie). Heureusement qu'un rayon de la roue arrière ne choisira de céder que sur le trajet de retour à deux kilomètres de la maison ! Le changement de cap pour prendre la route du sel est dangereux à cause d'un paquet qui roule plusieurs kilomètres moins vite que moi et d'un gros 4x4 dont le chauffeur n'a visiblement que faire de notre coursette. Volontairement, j'ignore un îlot directionnel pour prendre la partie gauche de la route : c'était plus sécurisant. Ma remontée continue sur toute la route du sel. Mon choix matériel ne me gène pas finalement pas trop. Je parviens à conserver la postion aéro tout le temps grâce à un pédalage bien fort à chaque coup de pédale. C'est la solution pour pouvoir tenir ce vent de côté. Les sensations sont très plaisantes. La fin de la route du sel nous fait reprendre le vent de face couplé à un petit coup de cul. Le moment est vraiment chaud, mais ne dure pas. De l'autre côté de la presqu'île, Éole est moins sensible. L'écart est important avec le concurrent qui me précède... puisqu'il n'est pas en vue, tout simplement. Il me faut de longs kilomètres pour le reprendre tout en gérant un point de côté (une première personnelle à vélo) ! Au rond-point de l'hippodrome de Hyères, comme à tous les autres ronds-points, le passage est nickel : les bénévoles font un super boulot ! Au loin, un bon paquet à reprendre me sert de point de mire jusqu'à l'Almanarre. Malgré le vent de dos, l'écart diminue assez vite et le trafic  ne me gène pas outre mesure. Le retard accumulé en natation m'a franchement placé très loin, car Mehdi m'annonce vingt-deuxième peu après sa photo ci-dessous. Bah, tant pis, je continue sur ma lancée pour viser un bon temps vélo.

JM_velo
Visiblement, c'est LA bosse du parcours.

À pieds, comme souvent, c'est une autre épreuve qui commence. Tom et Marc sortent du parc au moment où j'y rentre. La natation a fait du dégât pour tout le monde. Au moment de partir, je sais très vite que la dernière partie sera longue. Le bord de mer me permet de faire un peu illusion, mais les premiers mètres de montée me mettent face à la réalité. Par fierté, je tente de limiter les écarts, et ça tient quelque peu et presque même jusqu'au sommet. Le parcours pédestre m'a été présenté comme aussi difficile que le parcours cycliste est plat. Mais pour moi, la difficulté principale démarre quand la route commence à descendre. Les coureurs reviennent de partout. Thierry passe à bonne vitesse, soufflant très fort. Dans les courtes montées ou le chemin vraiment trail, je tiens presque la comparaison avec les gars qui m'entourent. Malheureusement, les descentes sur bitume constituent la majorité du parcours descendant et ma carcasse se rappelle à mes jambes à chaque foulée. Dur, dur ! Depuis la natation, je ne compte plus les places et me contente de finir devant la première féminine.

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Le pied bien écrasé au sol, la hanche qui descend, tout ça...

Mon test de natation a été bien vite écourté. Les sensations à vélo sont bien revenues. La course à pieds n'a été qu'une conséquence de mon manque d'implication dans la discipline ces derniers temps. Pas d'inquiétude donc, par rapport à l'objectif de fin de saison de la semaine à venir.

Nat' + T1 :   12'00" (98 !)
Vélo + T2 :   
32'58" (10)
      Càp :   
21'36" (29)
    Total :
1h06'34" (25)

Merci à Mehdi pour les photos !

13 septembre 2010

Triathlon de Saint Mandrier - 12 septembre 2010

Armé des plus mauvaises conditions d'avant-course possibles (énorme manque de volonté de prendre le départ, psychotage sur la dangerosité du parcours vélo, très mauvaise nuit d'avant-veille, matinée au soleil à piétiner, récupération peu idéale depuis Narbonne), c'est sans miracle que je me prépare à faire un point à Saint-Mandrier dans l'optique de la Coupe de France. Le plaisir de retrouver pleins de copains du club (45) et le bonheur d'avoir des spectateurs personnels atténuent mon manque d'envie.

Le manque d'entraînement natation se fait cruellement sentir dès le départ. Impossible de s'extraire de la masse, mais sans trop de gène malgré tout. Un peu comme l'année passée, mais de façon moins appuyée quand même, je rate le seul changement de cap en virant bien trop au large. Le retour vers le port me semble bien long. Finalement, ne pas me faire piquer par une méduse constitue le bon point de la natation.

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De quoi en rester médusé !

Transition sans histoire.

À vélo, signe que ce n'est pas si catastrophique, mes voisins sont les habituels Marc, Bernard ou Antoine, mais agrémentés de la présence de Fabrice ou Floriand (de bon augure pour la Coupe de France, minot). Dans la bosse qui permet de quitter le village, les habituels font le ménage. Dans la descente, je suis déjà heureux de me laisser aller en roue libre ! Aïe, ce n'est pas franchement bon signe. Tout le plat se résume à une lutte pour tenter de garder un rythme qui me permet de ne pas trop me faire distancer par Marc et Bernard. Les moments passés le deux mains sur le guidon sont très longs : difficile de tenir la position "à héros." Deux grosses alertes de trafic me rappellent combien il faut redouter la corniche de Tamaris. La lutte pour le rythme Bernard-Marc est vaine à l'abord des trois montées finales. Les virages sont abordés lentement, sans angle. Les jambes tournent mais sans sensations. L'envie n'est décidément pas là. Mon manque de concentration est tel que j'en viens à me tromper à un carrefour ! Honteux ! Les 30 secondes perdues sonnent le glas de ma mobilisation pour la course. La montée du cimetière est forcément… un calvaire, mais je tente de me motiver en pensant à mes spectateurs qui attendent. Même en tentant de me faire plaisir dans l'ultime descente, il me faut lever le pied à cause du trafic automobile. Seules vraies  consolations : un petit coucou aux amis et l'entrée dans le parc en même temps que Tom !

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Une photo vaut mieux qu'un long discours.

Transition en mode récupération, s'il vous plaît ! Pourquoi faut-il tant se presser ?

Tom est déjà loin lorsque je m'élance à pieds. David est sur mes talons. Le passage devant les crêperies est… un calvaire (breton). Une jambon-fromage pour démarrer ! Non, non, il faut faire un petit tour pour la mériter, celle-là. David me passe sans un mot. Dans les montées, ça ira peut-être mieux. Ha, ben non, ça ne va pas mieux non plus. N'évoquons pas les descentes ! Pour leur première sortie, mes nouvelles Mizuno toutes rouges (remplaçant mes anciennes compagnes pédestres de six saisons d'âge, évènement donc) ne feront pas d'étincelles. Le passage près du port m'invite à bifurquer, mais je résiste tant mal que mal. Étonnamment, les kilomètres s'ajoutent doucement les uns aux autres et David ne prend pas trop d'avance. Le circuit casse finalement moins ma "vitesse" que celle de ceux qui en ont plus. Seulement sur la fin, mon prédécesseur s'envole. Impossible de répondre, d'accélérer : je suis complètement collé, lourd. Il n'y a plus de miracle à espérer. Qui y croit aux miracles ? Fabrice revient de l'arrière. Pour le "fun," je tente d'accrocher sur quinze mètres en pensant pouvoir tenter un coup plus tard. Non seulement, ce ne serait pas honnête, mais (surtout) cela s'avère totalement impossible ! Il me reste à tenter de contenir un autre retour, ce que je parviens à faire fabuleusement.

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La prochaine fois, juste un peu plus creusés, les yeux !

La quantité de liquide que j'avale au ravitaillement sur les deux heures post-course (et que je garde très longtemps après) témoigne du manque d'hydratation crasse que j'ai traîné toute l'épreuve. Bref, fort malheureusement pour mes spectateurs, ce fut sans doute ma plus mauvaise course depuis un dimanche de 2004 autour d'un étang près de Rennes. Le point est fait : je ne suis pas dans le coup, beaucoup de travail en prévision de la Coupe de France, une remobilisation complète est nécessaire !

Nat' + T1 :   10'55" (23)
Vélo + T2 :   32'02" (7)
      Càp :   20'08" (30)
    Total : 1h03'04" (12)

6 septembre 2010

Triathlon de la Clape - 5 septembre 2010

Phiphi, Serdge, Le Blond, Titi et moi avons la chance de participer à une "première" sur ce moyenne distance qui se court par équipe pour la première fois (à ma connaissance). La bonne ambiance et le sérieux sont de rigueur tout au long du week-end. La séance de reconnaissance du parcours vélo s'est très bien déroulée. Bref, on aborde la course dans les meilleures conditions.

Le gros avantage des épreuves par équipes est le départ sans problème, sans cohue, sans sprint initial. Bref, si ce n'était le clapot du au vent qui vient de tourner au sud, nous progressons tranquillement et sereinement placés en W vers le première bouée, Serdge, Le Blond et moi dégageant le chemin pour Titi et Phiphi. À la première bouée, notre formation se désagrège quelque peu. Le Blond n'est plus trop sur ma gauche. Je descends donc un peu dans le sillage de Serdge pour créer un sillage pour Phiphi, calé dans les pieds du leader, et couper également le clapot. La stratégie fonctionne bien jusqu'à la seconde bouée où Serdge décide d'attendre Titi. À peine a-t-il recollé que ça repart aussi vite ! Passage sur la plage. Tout le monde semble OK, mais je m'inquiète pour Titi. Tant bien que mal, sur le second tour, je tente de lui créer un sillage, mais ce n'est pas évident entre la houle et l'équipe qui se mêle un peu à la notre. Dans la dernière ligne droite, les trois ont pris un peu d'avance.

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Les Gros Minets vont croquer Titi...

La transition démarre dans l'eau ou Serdge se bat avec sa combinaison, mais une fois la mienne difficilement ôtée, je donne un coup de main à Titi arrachant son Aquaman d'un coup et l'emportant à toute berzingue vers le parc. Transition sans histoire pour moi avec largement du temps pour m'équiper.

Comme fixé avant le départ, je prends le premier relais... pour poser le vélo à la seconde transition loin devant tous les copains. Plus sérieusement, j'ouvre la route pour rejoindre le circuit et une fois dans la bosse, Phiphi donne le tempo, les trois autres dans le sillage et moi tentant de protéger au mieux le poisson-pilote du vent. Malgré ses craintes, Phiphi assure un train suffisant pour remonter des équipes qui sont dans leur deuxième ou troisième tour, mais quand même. Une fois les pourcentages délicats négociés, j'assure la descente qui est loin d'être technique à part un virage un peu masqué. Ma fougue et mon envie de bien faire ne me mènent qu'à distancer mes collègues. Après de plates excuses, nous négocions le bas de la descente, et les collègues passent leur petit bout de 15 secondes chacun comme prévu pour me laisser le champ libre sur les  longues lignes droites tout en faux-plat face au vent. Le terrain de jeu est idéal pour mes qualités. Les sensations sont au top. La peine est inexistante. Quel pied ! Mes buts sont simples : assurer un train soutenu mais sans à-coups en négociant de façon la plus sécurisante les passages délicats (ronds-points, dépassement d'autres équipes, trafic). La technique est toute simple : ne pas sentir de difficulté en particulier dans les faux-plats montants, partie la plus dure pour les copains. Alors que l'on "tombe" près des 25 Km/h, pas d'inquiétude : nous doublons. L'allure est sûrement bonne. Le rond-point de Gruissan passé sans douleur, le vent devient moins gênant et Phiphi me demande même de monter d'un ou deux Km/h. Va pour 38 alors ! Le tempo reste identique jusqu'à la fin du circuit où le tapis d'enrobé est bien moins bon que sur le reste du circuit.

À l'abord de la bosse, Phiphi reprend la tête et son tempo. Sa respiration est rapide mais régulière. Les gars derrière confirment qu'ils sont toujours dans le coup. Le second tour est une répétition du premier à une petite minute près. Le trafic et un vent plus fort expliquent sans doute cette envolée de secondes. Les sensations sont toujours au top. Deux grosses formations (le CRV Lyon emmené par un Sylvain de gala et le TOC Cesson dont les membres nous saluent chaleureusement) nous dépassent, mais le différentiel d'allure n'est pas si monstrueux en particulier par rapport au TOC. Instinctivement, ma vitesse augmente un peu au moment où les Bretons nous doublent, mais la tactique définie me revient bien vite en tête : peu importe qui nous double.

Au pied de la bosse que l'on va grimper pour l'ultime fois, Titi demande à amortir. On décide de me laisser prendre un peu d'avance pour attraper des bidons d'eau, car personne n'a réussi à en récupérer au tour précédent. Un sur le porte-bidon, deux sous la tri-fonction, je reprends ma mission de Saint-Bernard en protégeant Phiphi. Nanterre avec deux Nick (ça aide à aller vite) nous reprend à son tour : "Parce que Toulon !". Encouragements personnalisés quand même ! La suite du tour se fait un peu plus dans le dur pour Titi qui est pris de crampes. En deux rapides échanges, notre coéquipier nous demande de le laisser à son triste sort. Le retour au parc se fera donc à quatre. Énorme plaisir que de mener le train sur la plupart du trajet ! Immense plaisir d'en terminer à plus de 40 km/h avec le vent de côté. Un peu de lassitude par contre de rouler en position aéro sur une fréquence identique, et quelques douleurs aux cuisses malgré l'aisance générale. Je paie un peu ma volonté de donner le maximum pour économiser l'énergie de mes équipiers, même si la tactique initiale prévoyait quelques relais pour les copains. Phiphi lui aussi en configuration toute aéro semble apprécier, puisque j'entends filtrer le mot "mobylette" au travers du bruit de mon casque. On quitte le circuit toujours sans prendre de risque. Serdge et Le Blond sont toujours là après les 82 Km avalés à 35,2 Km/H de moyenne. On va partir à pieds à quatre !

Une seconde transition sans histoire, à part des mots sympa des copains sur le déroulement de la partie cycliste. Merci, les gars !

À pieds, la stratégie est également établie : laisser Phiphi mener l'allure comme il a annoncé être le moins solide. Et en effet, en ce début de semi-marathon, il est loin d'être fringant et court un peu "assis." L'avenir ne s'annonce pas rose. Le parcours pédestre se divise en deux parties : un aller-retour sur une piste cyclable et un aller-retour sur le bord de mer. Très simple donc, mais usant moralement. La chaleur est présente, mais un petit vent de trois-quart rafraîchit pour le moment. Équipé d'un GPS, j'annonce les temps des trois premiers kilomètres, mais le rythme descend bien loin de notre objectif initial et je ne sais plus s'il faut "piquer" mes collègues pour les motiver ou garder cette information pour moi. Va pour la seconde solution. Au premier demi-tour, nous prenons une grosse claque thermique ! Alors que Phiphi, bizarrement, retrouve des sensations, Serdge accuse le coup. Il ventile fort de façon à évacuer comme il peut la chaleur. Ma mission de Saint-Bernard devient donc encore plus importante aux ravitaillements où je prends un peu d'avance sur mes collègues pour leur tendre des gobelets d'eau à leur approche. Il leur en faut malheureusement plus à chaque fois comme pour tous les membres des autres équipes. Petit à petit, le temps passé au ravitaillement s'allonge. Nous croisons les grosses équipes et en particulier celle de Cesson avec qui nous avons parié qu'ils ne nous rattraperons pas avant l'arrivée (nous disposons de près d'une heure d'avance). Notre attention se porte aussi sur l'autre équipe du club qui mène bon train lorsque nous les croisons les deux premières fois. Au ravitaillement près du parc, Copsté et moi échangeons quelques mots. Il est déjà changé et prèt à rentrer à la maison, mais c'était prévu : ouf ! Un crocodile Haribo coincé entre la joue et la mâchoire, et je repars retrouver les collègues. En fonction des virages, j'essaye de me placer entre Serdge et le soleil. Notre allure de base, sans compter les arrêts sous les douches, nous mène vers  plus de 2 heures de course à pieds. Serdge commence à prendre de l'écart sur Phiphi et Le Blond. Les deux devant semblent bien dans leur course. Déjà changé, Titi est sur le bord à nous encourager. Au bout de 11 kilomètres, Serdge me demande de le laisser. Nos objectifs sont pourtant communs : il veut terminer et nous voulons terminer avec lui. Il insiste. Nous parvenons à un accord tous les deux : il annonce aux deux autres que nous devons terminer à trois au demi-tour du 14ème kilo s'il ne se sent toujours pas bien. Et malheureusement, au moment dit, Serdge confirme.
Nous voilà donc à trois sur les 7 derniers kilomètres. La pression est plutôt sur Le Blond car Phiphi est toujours "alerte" en particulier lorsqu'on se rend compte que les Autres se sont rapidement rapprochés. Personnellement, la chaleur ne me gène pas (merci, les entraînements sur l'heure de midi), mais les tendons sont tendus et mes genoux me rappellent que le marathon il y a près d'un an était vraiment de trop. Ma première tentative de poussette sur Le Blond se voit refusée. Celui-ci préfère que je ne l'aide que sur la dernière ligne droite (2 kilomètres quand même). Le rythme est remonté par rapport aux deux premiers tiers, et les cadors dont Cesson qui nous dépassent ne semblent pas franchement fringuants. La chaleur a écrasé tout le monde. Mais nous voici dans la dernière ligne droite. Phiphi a encore accéléré. Même en poussant Le Blond, l'écart grandit doucement. Nous croisons Serdge qui a repris une allure plus proche de ce qu'on attend d'un triathlète. Les membres de l'autre équipe du club ne semblent pas forcément au mieux, comme tous les concurrents finalement. Je décompose le reste du parcours en toutes petites étapes pour tenter de motiver Le Blond. Il fait preuve de courage en serrant les dents. Il reste deux minutes : "rien dans une vie !" On aperçoit maintenant le portique d'arrivée. Phiphi nous attend pour que nous franchissions la ligne tous les trois ensemble. Serdge arrive neuf minutes derrière environ. Les Autres terminent 1'40" derrière nous. L'honneur du Président et du Coach est sauf !

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Le Blond, le Coach et le Gluant (dans le désordre)

Très belle course des quatre copains. Dur pour Titi d'avoir lâché un peu tôt, mais il a su tenir son rôle de chauffeur sur le retour. Plus heureux, Serdge peut terminer, certes à distance, mais il franchit quand même la ligne. Le blond m'a impressionné par sa capacité à tenir un rythme alors qu'il était déjà bien dans le dur. : cette ligne droite finale restera. Phiphi prouve qu'il sait se préparer pour une échéance et qu'il reste un grand compétiteur. Disposant d'une marge, mon rôle était relativement aisé à tenir et j'espère m'en être acquitté au mieux. À remettre l'année prochaine !

  Nat :   34'13" (26)
   T1 :    2'37"
Vélo :
2h21'55" (25)
   T2 :    ?
  Càp :
2h03'46" (57)
Total : 5h02'31" (38/97 - 4/11 en vétéran)

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