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Tri sans prise de tête
13 septembre 2010

Triathlon de Saint Mandrier - 12 septembre 2010

Armé des plus mauvaises conditions d'avant-course possibles (énorme manque de volonté de prendre le départ, psychotage sur la dangerosité du parcours vélo, très mauvaise nuit d'avant-veille, matinée au soleil à piétiner, récupération peu idéale depuis Narbonne), c'est sans miracle que je me prépare à faire un point à Saint-Mandrier dans l'optique de la Coupe de France. Le plaisir de retrouver pleins de copains du club (45) et le bonheur d'avoir des spectateurs personnels atténuent mon manque d'envie.

Le manque d'entraînement natation se fait cruellement sentir dès le départ. Impossible de s'extraire de la masse, mais sans trop de gène malgré tout. Un peu comme l'année passée, mais de façon moins appuyée quand même, je rate le seul changement de cap en virant bien trop au large. Le retour vers le port me semble bien long. Finalement, ne pas me faire piquer par une méduse constitue le bon point de la natation.

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De quoi en rester médusé !

Transition sans histoire.

À vélo, signe que ce n'est pas si catastrophique, mes voisins sont les habituels Marc, Bernard ou Antoine, mais agrémentés de la présence de Fabrice ou Floriand (de bon augure pour la Coupe de France, minot). Dans la bosse qui permet de quitter le village, les habituels font le ménage. Dans la descente, je suis déjà heureux de me laisser aller en roue libre ! Aïe, ce n'est pas franchement bon signe. Tout le plat se résume à une lutte pour tenter de garder un rythme qui me permet de ne pas trop me faire distancer par Marc et Bernard. Les moments passés le deux mains sur le guidon sont très longs : difficile de tenir la position "à héros." Deux grosses alertes de trafic me rappellent combien il faut redouter la corniche de Tamaris. La lutte pour le rythme Bernard-Marc est vaine à l'abord des trois montées finales. Les virages sont abordés lentement, sans angle. Les jambes tournent mais sans sensations. L'envie n'est décidément pas là. Mon manque de concentration est tel que j'en viens à me tromper à un carrefour ! Honteux ! Les 30 secondes perdues sonnent le glas de ma mobilisation pour la course. La montée du cimetière est forcément… un calvaire, mais je tente de me motiver en pensant à mes spectateurs qui attendent. Même en tentant de me faire plaisir dans l'ultime descente, il me faut lever le pied à cause du trafic automobile. Seules vraies  consolations : un petit coucou aux amis et l'entrée dans le parc en même temps que Tom !

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Une photo vaut mieux qu'un long discours.

Transition en mode récupération, s'il vous plaît ! Pourquoi faut-il tant se presser ?

Tom est déjà loin lorsque je m'élance à pieds. David est sur mes talons. Le passage devant les crêperies est… un calvaire (breton). Une jambon-fromage pour démarrer ! Non, non, il faut faire un petit tour pour la mériter, celle-là. David me passe sans un mot. Dans les montées, ça ira peut-être mieux. Ha, ben non, ça ne va pas mieux non plus. N'évoquons pas les descentes ! Pour leur première sortie, mes nouvelles Mizuno toutes rouges (remplaçant mes anciennes compagnes pédestres de six saisons d'âge, évènement donc) ne feront pas d'étincelles. Le passage près du port m'invite à bifurquer, mais je résiste tant mal que mal. Étonnamment, les kilomètres s'ajoutent doucement les uns aux autres et David ne prend pas trop d'avance. Le circuit casse finalement moins ma "vitesse" que celle de ceux qui en ont plus. Seulement sur la fin, mon prédécesseur s'envole. Impossible de répondre, d'accélérer : je suis complètement collé, lourd. Il n'y a plus de miracle à espérer. Qui y croit aux miracles ? Fabrice revient de l'arrière. Pour le "fun," je tente d'accrocher sur quinze mètres en pensant pouvoir tenter un coup plus tard. Non seulement, ce ne serait pas honnête, mais (surtout) cela s'avère totalement impossible ! Il me reste à tenter de contenir un autre retour, ce que je parviens à faire fabuleusement.

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La prochaine fois, juste un peu plus creusés, les yeux !

La quantité de liquide que j'avale au ravitaillement sur les deux heures post-course (et que je garde très longtemps après) témoigne du manque d'hydratation crasse que j'ai traîné toute l'épreuve. Bref, fort malheureusement pour mes spectateurs, ce fut sans doute ma plus mauvaise course depuis un dimanche de 2004 autour d'un étang près de Rennes. Le point est fait : je ne suis pas dans le coup, beaucoup de travail en prévision de la Coupe de France, une remobilisation complète est nécessaire !

Nat' + T1 :   10'55" (23)
Vélo + T2 :   32'02" (7)
      Càp :   20'08" (30)
    Total : 1h03'04" (12)

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Commentaires
F
Et encore, tu avez un casque chrono ;)<br /> Pour ma part, j'ai réalisé sans doute ma meilleure perf là bas, j'ai enfin réussi à la gérer correctement ! <br /> Très motivé pour la coupe de france avec vous tous !!<br /> <br /> Je ne sais pas quand est-ce qu'il est prévu de rouler avec l'équipe, si ce weekend il y a quelque chose ou pas... Ceci dit je serai la matin au Pradet pour une course à pied, avec David. Mais s'il y a un regroupement plus tard ça m'irai, sinon j'irai de mon côté après!<br /> <br /> A bientôt<br /> Florian
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