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Tri sans prise de tête
18 décembre 2006

Triathlon Sprint d’Antibes - 17 Décembre 2006

Il s’en sera fallu de peu pour que 2006 soit une saison blanche sur le plan triathlétique. Grâce à un sprint, et quel sprint, l’honneur est sauf ! Quel plaisir de retrouver la plage de Juan-les-Pins après une première participation en 2002 ! L’idée de prendre part à un triathlon à cette époque de l’année est toujours plaisante, surtout que le temps est agréable : doux et sans vent.

Le départ natation est donné de la plage. Malheureusement, l’arbitre principal nous demande de bien nous coller entre les barrières : me voici au milieu de la meute pour aller attaquer l’eau que je trouve très bien. Cette position me porte préjudice jusqu’à la première bouée, puisque mes voisins de droite et de gauche s’évertuent à venir me chatouiller. Après le premier virage (que j’ai presque manqué), on file en parallèle à la plage. Aucune idée de la direction à prendre, car j’ai raté le briefing pour pouvoir saluer mes ouaillles, dont Martin qui vient me voir pour la première fois en étant en âge de suivre mes tribulations. Un concurrent avec un battement de fou fait des bon zig-zags et m’empêche de passer pendant un bon moment. Le voilà qui s’écarte franchement sur la droite, et enfin, quelques sensations de glisse ! Doucement, je reviens sur un gars devant qui sera mon poisson-pilote jusqu’à l’arrivée. Les sensations sont correctes par rapport à mon entraînement actuel (des séances en mer de 20-25 minutes).

 

2006_antibes_1

 

Sortie de l’eau, et transition moyenne comme toujours.

Quelle surprise de voir au bout de cent cinquante mètres une silhouette que j’identifie rapidement comme étant celle de Richard Massaud, qui gagne ici en 2002 ! C’est un bien meilleur athlète que moi dans les trois disciplines. Me retrouver près de lui à la sortie de la natation est déjà un bon résultat. Mon but maintenant est de m’accrocher du mieux que je pourrais à son allure, dans le respect des règles bien sûr. Avec ses cent kilomètres quotidiens, il devrait être dans l’allure. Mon objectif sera atteint, mais pas dans les conditions que j’imaginais. Un groupe se forme autour de Richard et moi qui prenons les seules initiatives avec… Christel Robin, qui m’accompagnait déjà dans l’eau et qui fait mieux que s’accrocher à vélo, même si elle bénéficiera de mon sillage à plusieurs reprises. Bref, pour résumer, sur le plat, je donne le ton tant que je peux et Richard tente de faire exploser le groupe dans les bosses. A chaque fois, le seul qui lâche, c’est moi ! Et qui ensuite redonne le tempo pour reprendre Richard (qui doit apprendre à virer) ? Toujours ma pomme. Bref, c’est assez frustrant pour tous les deux. L’année prochaine, il faudra être plus saignant à vélo pour disposer des moyens de faire un réel écart. A noter l’attitude minable de l’arbitre qui ne tente même pas de faire éclater le paquet (”pas de carton noir”, “c’est Noël !” sont ses propres mots après l’arrivée, et je tais son commentaire sur Christel Robin qui dépasse l’anti-sportivité… totalement à l’encontre du règlement). Je passe sur les trajectoires coupées, l’impossibilité de s’écarter correctement quand on me double, le danger d’un paquet pas organisé, etc. Finalement, avec ce que j’ai donné pour le niveau vélo auquel je lambine actuellement, finir à la traîne du groupe n’est pas si mal. Les sensations auront été moyennes tout le long. Le fait de donner le rythme pour un paquet n’est jamais plaisant, mais au moins, j’ai tenté de faire ma course au mieux, avec mes modestes moyens du jour.

2006_antibes_2

Transition catastrophique comme d’habitude. Mes gestes sont mal coordonnés comme toujours.

A l’amorce de la course à pieds, tous mes “camarades de paquet” sont déjà largement devant. Comme d’habitude, mon quota de places perdues après le vélo est déjà atteint. Par contre, une réelle nouveauté avec un objectif dans mes cordes en la personne de Christel Robin, encore elle. Sa transition fut rapide et elle augmente même l’écart sur le début de la course à pieds. Je me sens franchement diesel, et le vélo est dur à encaisser. Devant, ça s’éloigne très rapidement à une allure que je ne tiendrais même pas sur cinq kilomètres secs. Quand je croise les anciens membres du groupe, je me rends compte que certains jouent la quatrième place tout de même, les trois premiers possédant une belle avance. Par contre, l’écart avec Christel Robin n’augmente plus. Avec sa grande foulée, elle va souffrir dans la seule montée du parcours, si le parcours pédestre est le même qu’en 2002. Et mes prédictions s’avèrent vite justes. Les dizaines de mètres qui nous séparaient deviennent vite des mètres dans la montée. Demi-tour, un demi-gobelet d’eau pour rincer enfin le goût d’eau salée (pas mis de porte-bidon sur le vélo - pas de raison de ne pas tenter d’être aéro même avec une CXP33 voilée à l’arrière !). Dans la redescente, je maintiens l’écart qui a grandi en raison de la vitesse plus importante. Nous nous croisons avec mes suivants ne sont pas très loin. Pas de quoi se relâcher vraiment. La côte m’a fait du bien. Les sensations de course à pieds sont bien revenues maintenant. C’est plaisant de courir avec les chaussures légères. Mes tests des Free Lace et de la tri-fonction sont concluants. Et je reprends Christel Robin. Un rapide encouragement et je crée vite un petit écart. Maintenant, il me reste à terminer. Les jambes marchent bien, mais le souffle est juste. Le trail de dimanche dernier à des allures totalement différentes m’a bien “dieselisé” (comme s’il le fallait). Je coupe le parcours au plus ras. L’arrivée n’est plus loin, et un spectateur encourage un “Julien”. Aïe, c’est rentré. Il va falloir tenter de se déchirer. Un grand machin me dépasse en ahanant comme il faut, mais je tiens sa foulée. On approche du terme. Mon prédécesseur rate l’avant-dernier virage. Je tente de m’engouffrer sur la gauche, mais me sentant remonter, il me serre contre un muret. Soit je coupe mon effort, soit je me ruine les jambes… Dommage, je n’ai pas pu défendre ma place dans les règles.

Bon, ça donne une place de dix quand même. Comme disait le Président, “si on avait su, y’a un an, on aurait signé tout de suite”. La natation s’est bien déroulée, même si elle aurait pu être encore meilleure. Sur le vélo, les moyens du jour n’ont pas pu me permettre d’échapper au triste scénario. Enfin, à pieds, les progrès sont là, je pense, mais se feront sentir sur des distances plus importantes, surtout avec un meilleur niveau cycliste.

2006_antibes_3

natation (750 m +) : 12'05"
transition 1 : 1'20"
vélo (17,5 km compteur) : 26'14"
transition 2 : 0'59"
course à pieds (5 km +) : 19'49"
total : 1h00'37" (10)

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