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Tri sans prise de tête
15 décembre 2007

Trail de Noël - 9 décembre 2007

Dans une atmosphère légèrement irréelle, Thierry et moi nous rendons sur le départ du trail de Noël 2007. Un bon mistral fait cingler une forte pluie sur le pare-brise de la valeureuse Opel de Thierry. L’averse était prévue, mais elle est sacrément sauvage. Si ça ne se calme pas, on va bien rigoler. Le terrain est de toute façon boueux, et rendra la course différente de l’année dernière. Retrait des dossards sans souci. Echauffement dans une température finalement agréable, maintenant que la pluie a cessé. On arrive vraiment à l’arrache pour le départ, mais cela permet de se mettre en première ligne.
Le départ rapide pour bien se placer me fait un peu peur, mais cela se passe super bien. Très vite, Thierry et moi trouvons notre place. Quelques furieux tentent de courir dans la pente très forte du départ. La marche est plus adaptée sur cette partie bitumée. Au moment de prendre le premier sentier, les positions sont déjà plus ou moins acquises. En tout cas, on n’a pas été gêné. C’est plus que positif, puisque c’est ce que l’on craignait le plus. On attaque la montée en lacet du Croupatier. Ca passe plutôt bien. Le rythme est assez rapide. En tout cas, cela change énormément par rapport à l’année dernière où Jean-Pierre et moi avions du marcher tout le long de cette première partie. Prendre le départ devant change complètement la façon d’aborder une course. Chose étonnante également, les montées et descentes qui me semblaient interminables l’année dernière sont avalés cette année sans comparaison. Pas le temps de regarder sur les côtés, sauf au sommet du Croupatier où le ciel s’est dégagé. La terre bien grasse colle de temps à autre aux semelles. Plus les concurrents seront mal classés, plus le terrain sera difficile à pratiquer. Descente vers le col du Corps de Garde par une chemin que je connais désormais. Gilles nous y attend comme promis, mais en tenue de tous les jours, pas sur son vélo. Il prend pas mal de photos dont celles-ci :

traildenoel2007_1
traildenoel2007_2
traildenoel2007_3

Ses encouragements font du bien, tout autant que la pâte de fruits que je parviens à récupérer au passage du ravitaillement. L’allure étant bien rapide sur les parties rapides, je décide de prendre la tête pour la montée du mont Caumes. Tempo tout le long. Finalement, cela me permet de gérer l’allure, ce qui n’est pas un mal, car je suis franchement bien entamé. Vu ce qu’il reste, ça va être compliqué. Au sommet, on nous annonce aux alentours de la vingtième place, sans différence entre les individuels et les équipes. Tout bon ! Frustrant par contre, ce brouillard qui gène complètement la vue au sommet. Dans la descente, Thierry assure un train (d’enfer). J’accuse le coup à plusieurs passage techniques. Il y a pas mal de boulot à ce niveau-là. Retour vers la route du col du Corps de Garde, aux Pomets.

traildenoel2007_5

Thierry lance une veste à Gilles, et moi mon capteur Polar qui se fait la malle.

traildenoel2007_6

On attaque le Baou, en mode économie pour moi. On reprend un ou deux concurrents : c’est toujours bon pour le moral. La montée du Baou est raide et sur le chemin de crête, je me sens un peu mieux. Dans la descente, on croise Jean-Pierre, avec qui j’ai couru cette épreuve l’année passée. Il fait un bout de descente avec nous. C’est l’occasion de se détendre un peu. Lorsqu’on remonte, il nous laisse filer. Passage au dernier ravitaillement.

On retrouve un chemin vers l’opidum que j’ai déjà eu l’occasion de suivre en VTT avec Gilles. Comme il ne me reste quasiment aucune force, je suis passé en mode cerveau “off.” Thierry m’encourage à qui mieux mieux. Ça aide, mais bon, hein… À plusieurs reprises, il m’annonce la fin de la bosse. Malheureusement, je dois la connaître un peu mieux, puisque je sais qu’on est encore loin de basculer. Mais les meilleures choses ayant une fin, on atteint le sommet. Ça revient un peu de l’arrière, mais ce sont des concurrents en individuel. Notre place par équipe est assurée. Thierry, lui, en veut toujours plus et mène bon train dans la descente assez violente vers Ollioules. Une douleur au genou m’oblige à lever le pied. On laisse filer deux concurrents individuels pour enfin franchir la ligne. Pfiou, Thierry ne m’aura pas ménagé !

Pas de regret pour le classement, l’équipe devant nous disposait d’une marge de quatre minutes. En meilleure forme, pourquoi pas imaginer être plus près…

traildenoel2007_7

5ème équipe sur 250 environ, et podium en vétéran, si, si !

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